comme un vol de gerfaut hors du charnier natal
Endroit pénal, le délit d'escroquerie est défini par l'article 313-1 du Code Pénal comme le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une fausse qualité, soit par l'abus d'une qualité vraie, soit par
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surmoi tel un Gerfaut hors de son charnier natal sur sa proie. Je lève le bras gauche en signe de salut, il me rend mon salut amicalement de la jambe droite tendue Il a ralenti un peu en arrivant sur moi puis a remis les gaz, grave, en quelques secondes je
Commeun vol de gerfaut hors du charnier natal me voici à la conquête de ce territoire nouveau. Je le pénètre par la langue, j'entre en lui, il répond passivement, je l'occupe. Je l'envahis au fur et à mesure que mon vocabulaire s'étoffe. La sophistication des armes dont je dispose augmente avec ma grammaire. Une expression un peu rare utilisée a bon escient, et
EmilieBourdet: Je recherche le nom des graminées poussant autour de chez Jordan.izz: J’espère qu'il ne va pas geler sur place ! Très belle Jordan: Lézard Très beau ce dernier descendant; padrep: de bien belles images sur votre blog. c'est très joli photanono: risques d'avoir la tete dans les nuages,merci pour la
nonton film that winter the wind blows sub indo. Objectif Découvrir le courant poétique du Parnasse. Connaitre les principales caractéristiques de ce courant. Connaitre les principaux poètes appartenant à ce courant. Points clés Le Parnasse est un courant littéraire du XIXe siècle qui s’oppose au romantisme. Les Parnassiens sont à la recherche de la forme parfaite et se considèrent comme des artisans. Les poèmes parnassiens font référence à l’Antiquité, tendent à l’objectivité pour atteindre un art pur. Pour bien comprendre La poésie au XIXe siècle Le romantisme 1. Les principes de base a. Une réaction contre le romantisme Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un mouvement nait en réaction aux effusions romantiques et à une poésie jugée trop personnelle. Ce mouvement se fonde sur la publication d'une revue Le Parnasse contemporain 1866, 1871 et 1876, qui regroupe les œuvres de différents poètes représentatifs du mouvement comme Théophile Gautier, Théodore de Banville, Leconte de Lisle, José Maria de Heredia, François Coppée ou Louis Ménard. Ce courant littéraire tire son nom d'une montagne grecque sur laquelle séjournaient Apollon et les neuf Muses et où les poètes, musiciens et artistes venaient chercher l'inspiration. b. Le culte de la forme Ce mouvement littéraire prône un art pur en quête de perfection formelle, et tend à l'objectivité pour fixer la beauté comme but de la poésie. Au cœur du mouvement parnassien se trouve Théophile Gautier et sa théorie de l’art pour l’art » il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid » préface de Mademoiselle de Maupin. L'art parnassien accorde une importance primordiale à la forme du texte, le rapprochant d'un art plastique et prônant l'absence de lyrisme pour composer une poésie froide et travaillée. L'inspiration du poète nait des connaissances de l'Antiquité. Le poète parnassien ne se voit pas comme un être inspiré mais comme un artisan du langage dont les matériaux sont les mots. Les œuvres sont, dans cette conception, l'occasion de prouesses techniques éloignées de toute considération humaine les Parnassiens s'en défendent, expliquant que seule la véritable beauté peut transmettre des émotions pures et des réflexions profondes. 2. Les œuvres représentatives a. Théophile Gautier, Émaux et Camées 1852 Ce recueil, qui compte dans sa seconde édition 1872 quarante-sept poèmes, constitue un modèle pour ce nouveau mouvement. Gautier 1811-1872 utilise beaucoup d'ornements techniques rimes recherchées, images... qui permettent souvent d'associer ses poèmes à des tableaux ou à des sculptures. Ces associations s'ajoutent aux références à l'Antiquité, ce qui permet de retrouver toutes les composantes de l'inspiration parnassienne. Les poèmes de ce recueil sont travaillés, ciselés comme le seraient des pièces d’orfèvrerie auxquelles fait référence le titre du recueil. b. José Maria de Heredia, Les Trophées 1893 Ce recueil de sonnets retrace une partie de l'histoire de l'humanité en cinq parties La Grèce et la Sicile » ; Rome et les Barbares » ; Le Moyen Âge et la Renaissance » ; L'Orient et les Tropiques » ; La Nature et le Rêve ». Heredia 1842-1905 veut y montrer que la technique est un aspect essentiel de la poésie il accumule les images et les figures de style dans une forme classique faite de contraintes. Exemple Dans son poème épique mais qui refuse tout lyrisme, Les conquérants », Hérédia fait référence à l’histoire des conquistadores Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. » c. Leconte de Lisle, Poèmes antiques 1852 Dès la préface de ce recueil, Leconte de Lisle 1818-1894 affirme sa réaction contre un romantisme qui ne serait que vanité. Le titre est d'ailleurs représentatif de la volonté de donner au texte poétique un fond culturel antique et non personnel. Basés sur l'accumulation de connaissances, les poèmes ont pour fonction d'améliorer les formes déjà existantes de la langue française. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours !
Plan de la fiche sur Les conquérants de José-Maria de Heredia Introduction José-Maria de Heredia 1842 - 1905 est un poète parnassien, son œuvre majeure est un recueil de sonnets, Les Trophées, d'abord paru dans des revues littéraires. A travers son œuvre, on ressent l'inspiration de personnages et de scènes antiques, parfois aussi tirés de la mythologie. Les Conquérants est un poème issu du recueil Les Trophées. Trophée Témoignage de victoire, aspect esthétique. José-Maria de Heredia en 1896 Texte de Les conquérants Télécharger Les conquérants - de Heredia en version audio clic droit - "enregistrer sous..." Lu par René Depasse - source Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde Occidental. Chaque soir, espérant des lendemains épiques, L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ; Ou penchés à l'avant des blanches caravelles, Ils regardaient monter en un ciel ignoré Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles. José-Maria de Heredia Eléments de commentaire littéraire Observation, présentation, forme - Sonnet classique ABBA ABBA CCD EDE. - La structure expose une double thématique. - Dernier vers -> Chute. Sujet, thème Histoire des conquistadores expéditions maritimes pour ouvrir de nouvelles routes et découvrir de nouveaux pays à la fin du XVème siècle. Type de texte Descriptif et narratif => Refus du lyrisme de la poésie. Situation d’énonciation Narrateur omniscient. Registre Epique rappel l’épopée est un genre littéraire qui évoque les exploits de héros hors du commun dans des situations extraordinaires mais on trouve également le registre épique dans les romans et en poésie. Visée Susciter crainte et admiration. Plan, composition du texte Deux parties - Evocation du départ et des motivations des aventuriers. - Le rêve et le mystère. Progression du registre épique au registre merveilleux. Etude détaillée des strophes Champs lexicaux, procédés grammaticaux, figures de style, rythmes, sonorités. Plan détaillé de commentaire littéraire I. Une forme traditionnelle, une esthétique formelle Observation des règles du sonnet. Rimes riches et progression traditionnelle. II. Evocation épique du réalisme historique au merveilleux Réalisme évocation des lieux, les motivations, les moyens caravelle, l’état d’esprit des aventuriers, champs lexicaux cruauté, âpreté, férocité, violence, comparaison. L’épopée l’élan du rythme, les pluriels sans article, l’amplification. Un mirage progression, champ lexical de l’éclat ; des sensations et des couleurs ; champ lexical de la découverte. III. Une apologie de l’aventure Un hommage aux conquérants du nouveau monde ? De la quête matérielle à la quête spirituelle. Emotion liée à une des grandes aventures de l’humanité. Conclusion La poésie comme art -> Technique visant à faire quelque chose de beau mais pas forcément émouvant la maladresse peut être plus émouvante !.
Liberté de Paul Eluard Choisis ta strophe préférée pour l’apprendre, en plus des deux premières et de la dernière mises en gras. Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J’écris ton nom Sur les images dorées Sur… Read more → Sensation, d’Arthur Rimbaud Sensation, d’Arthur Rimbaud Par les soirs bleus d’été, j’irai par les sentiers Picoté par les blés, fouler l’herbe menue. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien Mais l’amour infini me montera dans l’âme, Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien, Par la Nature, heureux comme avec une femme. Read more → Les récitations à apprendre à réciter cette semaine barque échouée », apprise avant les vacances à apprendre cette semaine Les 4 éléments » à revoir cette semaine une récitation du 1er trimestre au choix récitation mardi 16 à vendredi 19 BARQUE ECHOUEE récitation à partir du lundi 22 LES 4 ELEMENTS + une au choix Read more → Poème les quatre éléments Les quatre éléments L’air c’est rafraîchissant Le feu c’est dévorant La terre c’est tournant L’eau c’est tout différent. L’air c’est toujours du vent Le feu c’est toujours bougeant La terre c’est toujours vivant L’eau c’est tout différent. Et combien davantage encore ces drôles d’hommes Espèces de vivants Qui ne se croient jamais dans leur vrai élément. … Read more → récitation Barque échouée » Barque échouée Barque échouée au bord des rivages bretons, J’ai désappris l’essor de mes jeunes sillages Et laissé, sur mes flancs, se nouer en festons Vos scalps souillés d’écume, ô goémons des plages. Il ne m’importe plus si d’autres les refont, Mes croisières d’antan, mes belles odyssées ; Promise au lent trépas des carènes blessées, J’abandonne le large à celles… Read more → L’albatros Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il… Read more → Récitation n°3 Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, Et les vents alizés inclinaient leurs antennes Aux bords mystérieux du monde Occidental. Chaque soir, espérant des lendemains… Read more → Récitation n°2 Les corridors où dort Anne qu’on adore Les corridors où dort Anne qu’on adore La petite Anne, quand elle dort, où s’en va-t-elle ? Est-elle dedans, est-elle dehors, et que fait-elle ? Pendant la récré du sommeil, à pas de loup, entre la terre et le soleil Anne est partout. Les pieds nus et à tire-d’aile, Anne va faire les quatre cents coups dans le ciel. Anne… Read more → Récitation n°1 Le dormeur du val Le dormeur du val C’est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit c’est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans… Read more →
Les consignes de Lilou, ici RAPPEL DES RÈGLES Vous utilisez les lettres du mot mystère pour construire des mots de cinq lettres au moins, que vous introduisez dans un texte de votre choix. » AAEEIUUBDGNR = BAGUENAUDIER – Nom masculin – Un arbrisseau dont les fruits sont brun rougeâtre puis deviennent translucides quand ils sont à maturité. Les anagrammes utilisés genre – grèbe – eider – ébaudir – guindée – dégaine – auburn – égard – bègue – aubergine – Araignée – enragé – bégaie – nigaude – auberge – ânerie – beigne – danger – argué – grande – gabardine – ingéra – dégueu – Égrena – dring – reine – régné – baderne – Bigre – bedaine » Elle s’appelait Sarah Freichi, nous étions en n’était pas une élève très douée, plutôt le genre à rêvasser au fond de la institutrice, Mme Andrée Sansfrapé avait coutume de lui balancer — Alors Sarah Freichi, toujours les pieds dans la mare à rêver au grèbe amoureux de l’eider à lunette ? »Phrase, que nous reprenions régulièrement pour ébaudir la cour de fond, je l’aimais bien cette Sarah Freichi, guindée, mais à la drôle de dégaine avec sa chevelure auburn. Les vacheries à son égard lui étaient réservées. Elle le savait et n’hésitait pas à venir solliciter notre secours, nous étions deux ou trois à avoir pitié, lorsque les autres classes se foutaient d’ était gentille mais dotée d’un handicap… Sarah était bègue ! Un bégaiement qui, au bout de quelques minutes, devenait franchement insupportable. Quand elle passait au tableau, elle devenait, couleur aubergine. L’Araignée et l’Hirondelle de notre Jean de La Fontaine devenait un véritable calvaire. Ça durait des plombes, on n’en voyait plus la fin, de quoi devenir enragé. Ce bégaiement ne semblait pourtant pas lui donner de complexes. Si Mme Andrée Sansfrapé posait une question, elle n’hésitait pas à lever le doigt quand elle connaissait la réponse.— Qui a mené la révolte des Gaulois contre Jules César ? »— M’dame, m’dame… » Hurlaient les élèves pour empêcher Sarah de prendre la parole.— Oui, Sarah… »— Ver… ver… ver… »— Merci, Sarah. »Nous avions encore du pain sur la planche, la classe voulant tout de même l’ jour, l’un d’entre nous eut une idée que chacun trouva Freichi bégaie parce qu’elle est stressée. Il fallait donc la calmer. Son stress disparaissant, il n’aura plus de crainte de passer au tableau. L’un de nous proposa du Synthol — Ma mère dit que c’est bon pour tout. »— Quelle nigaude tu fais, toi ! Cela ne se boit pas et il y a de l’alcool là-dedans. Elle va être complètement bourrée et là, nous ne serons pas sortis de l’auberge ! Tu n’as pas d’autre ânerie à proposer ? Tu mériterais une beigne ! »— Y a la fleur d’oranger …. Ma grand-mère en file à mon petit frère pour le calmer. » Dit une autre de nos camarades.— Ah ouais, pourquoi pas, je peux en apporter, il y en a dans le buffet de mes parents. »Nous fîmes part de notre projet à Sarah qui trouva l’idée géniale, et sans danger. Nous avions bien argué le sujet ! Pourquoi n’y avions-nous pas pensé plus tôt ? Ça tombait bien, le surlendemain, il y avait première strophe des Conquérants de José-Maria de Hérédia Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,Fatigués de porter leurs misères hautaines,De Palos de Moguer, routiers et capitainesPartaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. » Celui qui s’était proposé apporta le breuvage Quelle dose fallait-il donner à Sarah ?Après discussion, il fut décidé que le petit frère ayant droit à une demi cuillère à café, Sarah, beaucoup plus grande, pouvait bien avaler trois cuillères à soupe sans profitâmes de la récré qui précédait la récitation, pour doper notre camarade vêtue de son éternelle gabardine en simili cuir.— Bois ! » lui intima le fournisseur de la potion. Et elle ingéra les trois cuillères à soupe les avoir avalés, elle articula — C’est, c’est, dé, dé, dégueu… ». Égrena-t-elle ! Le moins que l’on puisse dire c’est que ça n’était pas une réussite immédiate.— Mon petit frère ne se calme pas tout de suite non plus. »— Il faut p’têtre attendre que ça fasse effet. »La maîtresse sonna la fin de la récré, dring, dring, et nous rentrâmes en classe comme si nous nous rendions au spectacle. Tout le monde guettait les réactions de Sarah, qui restait stoïque, persuadée que sa guérison était ne l’appela pas tout de suite au tableau, la fleur d’oranger avait le temps de faire son effet. Ouf !Les trois premiers débitèrent leur strophe comme des mitraillettes, pressés de voir le résultat de l’ ce fut le tour de monta sur l’estrade, telle une reine, qui y avait toujours régné. Tout le monde retint son Andrée Sansfrapé lui lança un — Vas-y Sarah, on t’écoute ! » … Presque fataliste….— Comme un vol de gerfauts… »Elle n’était jamais allée aussi loin d’un seul trait.— … hors du ch… ch… »Une vingtaine de paires d’yeux s’écarquillèrent… La stupeur se lisait sur les visages. On avait envie de hurler — Allez, vas-y Sarah Freichi ! »— … hors du charnier natal… »Ouf ! C’était reparti.— Fa… fa… fa… »Et Sarah s’ classe se leva comme un seul vieille baderne de Mme Sansfrapé hocha la tête, résignée. Le silence s’installa. Bigre ! Sarah Freichi ronflait tout son sou, la bedaine repue. Une bête à corne née un 13 AVRIL 1952 Maman et Mère-Grand...! Vous trouverez ici humour de bon matin, sagas historiques sur ma Bretagne, des contes et légendes, des nouvelles et poèmes, de très belles photographies de paysages et d’animaux, de la musique une petite préférence pour la musique celte, des articles culturels, et de temps en temps quelques coups de gueules...! Tous droits réservés © Afficher tous les articles par ZAZA-RAMBETTE
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,Fatigués de porter leurs misères hautaines,De Palos de Moguer, routiers et capitainesPartaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal. ils allaient conquérir le fabuleux métalQue Cipango mûrit dans ses mines lointaines,Ey les vents alizés inclinaient leurs antennesAux bords mystérieux du monde Occidental1. Chaque soir espérant des lendemains épiques,L’azur phosphorescent de la mer des TropiquesEnchantait leur sommeil d’un mirage doré ; Ou, penchés à l’avant des blanches caravelles,Ils regardaient monter en un ciel ignoréDu fond de l’Océan des étoiles nouvelles. Les conquerants de heredia L’épistémologie de la sémiotique étant résolument analytique, il convient d’identifier le tout que l’analyse se propose justement de résoudre. La question s’impose d’elle-même comment appréhender ce tout transphrastique ? L’analyse des textes littéraires pose la question du découpage. Ce dernier doit être conduit en fonction des catégories que la théorie reconnaît comme pertinentes. À cet égard, l’hypothèse tensive reconnaît comme directeurs les modes sémiotiques, les valences et les valeurs. Les modes sémiotiques L’hypothèse relative aux modes sémiotiques2 peut contribuer à l’identification du texte comme totalité organique. Nous aimerions, à côté du concept de modalité, qui a fait ses preuves, non pas introduire, mais étendre la notion de mode, qui a cours en linguistique et en sémiotique en linguistique avec les modes du verbe ; en sémiotique avec la problématique des modes d’existence inaugurée par Saussure et étendue par Greimas. La définition du “mode de…” par le Micro-Robert des écoliers énonce “forme particulière sous laquelle se présente un fait, s’accomplit une action”. À ce jour et sans prêter au chiffre trois une vertu occulte, nous distinguons trois modes, trois styles sémiotiques le mode d’efficience, le mode d’existence et le mode de jonction. Le mode d’efficience désigne la manière dont une grandeur s’installe dans le champ de présence. Plus simplement, la reconnaissance du mode d’efficience est constituée par la réponse à la question la grandeur pénètre-t-elle dans le champ de présence du sujet selon le survenir ou bien selon le parvenir ? L’antéposition de cette question fait signe à l’hypothèse selon laquelle toute grandeur ou suite de grandeurs est sous condition de tempo le survenir est le plan de l’expression de la vitesse, laquelle est définie par sa limite, c’est-à-dire par le fait que le sujet pour telle valeur n’est plus en mesure de suivre ; le parvenir est le plan de l’expression de la lenteur ; cette lenteur n’est pas quelconque ; elle renvoie aux contre-programmes que l’action du sujet rencontre et qui sont autant de freins pour lui. Le second mode sémiotique, le mode d’existence, a pour schizie opératoire le couple visée ou saisie ? La visée désigne le rapport du sujet aux grandeurs actualisées qu’il convoite ou qu’il rejette. Ce mode transforme l’absence et la privation en présences agissantes. La visée se présente comme le corrélat subjectal du parvenir. En effet, pour le sujet désirant, la lenteur est anticipatrice ; elle permet au sujet de “voir venir” et de se tenir prêt ; à l’inverse, la vitesse aveugle et exhibe le retard du sujet sur l’événement survenu. Le corrélat subjectal de la vitesse subie est la saisie, et après catalyse le saisissement. Le mode d’existence est dans la dépendance du mode d’efficience la vitesse est au principe de la saisie, de l’étonnement, tandis que la lenteur est au principe de la visée et de l’attente qu’elle inaugure. Le troisième mode, la jonction, concerne le rapport de la grandeur au champ de présence dans lequel elle pénètre. L’interrogation pertinente convoque le couple implication ou concession ? La grandeur advenant est-elle en concordance avec les grandeurs déjà établies ? Si tel est le cas, nous dirons que la relation est implicative et conforme au droit ; si tel n’est pas le cas, nous dirons que la relation est concessive, c’est-à-dire étayée par un bien que lequel pose la présence de la grandeur au sein du champ de présence comme une présence de fait et non de droit. Rapporté au mode d’efficience, le sonnet de Hérédia présente deux caractéristiques le premier quatrain présente des figures du survenir, mais le sonnet étant sous le signe du ralentissement, les “conquérants” se transforment sous nos yeux en contemplants conquérants ↓ accélération contemplants ↓ ralentissement Le couple [conquérant vs contemplant] constitue l’espace sémiotique à un double point de vue du point de vue paradigmatique, Hérédia dépasse l’opposition doxale courante de ces deux rôles thématiques en posant une complexité concessive [conquérant vs contemplant → conquérant + contemplant]. Selon le point de vue que l’on adopte, le sonnet se présente comme un changement ou un déplacement de paradigme. Ce point accordé, les contemplants s’inscrivent comme une figure du parvenir. Du point de vue syntaxique, les contemplants sont une figure du devenir. Les valeurs Les modes sémiotiques partagent le gouvernement du sens avec la problématique des valeurs. Le terme de valeur étant fortement polysémique, nous devons préciser notre acception personnelle. Pour l’essentiel, la sémiotique retient deux acceptions quasiment étrangères l’une à l’autre i la valeur saussurienne porteuse de la précieuse différence constitutive de la signification ; ii selon le modèle dérivé de la narrativité proppienne, la valeur désigne la propriété des grandeurs qui font l’objet de la quête et qui motivent l’engagement du héros dans l’action. Pour sa part, la sémiotique tensive a ébauché un paradigme proprement sémiotique à partir des dimensions au principe de l’espace tensif l’intensité et l’extensité. Si l’intensité a pour dualité constitutive le couple [fort vs faible], l’extensité a pour dualité constitutive le couple [concentré vs diffus]. Dans la perspective hjelmslevienne, la signification se présente comme une intersection3» de dimensions. À cet égard, deux intersections» se détachent [fort/concentré] et [faible/diffus]. L’hypothèse tensive recueille la composition fort/concentré] comme la définition-analyse de la valeur d’absolu et la composition [faible/diffus] comme la définition-analyse de la valeur d’univers. Exclusives, les valeurs d’absolu visent l’unicité, la “spécialité” ; du point de vue discursif, elles sont réalisées par des opérations de tri, de sélection qui sont du ressort de la syntaxe extensive. À l’inverse, les valeurs d’univers supposent des opérations de mélange ayant pour finalité l’universel valeur d’absolu ↓ unicité valeur d’univers ↓ universalité Le poème procède à plusieurs opérations de tri. La première relève du lexique, du dictionnaire image du “conquérant”, le “gerfaut” est l’aboutissant de trois opérations de tri d’abord dégagement de la classe des oiseaux à partir des animés, dégagement de la classe des rapaces à partir des oiseaux, dégagement du gerfaut à partir de la classe des rapaces. La comparaison dans le vers inaugural établit la dynamique du texte qui a pour plan de l’expression la disjonction entre le lieu virtualisé, le lieu quitté, et le lieu actualisé, le lieu d’arrivée. Pour le comparant lieu virtualisé ↓ le charnier lieu actualisé ↓ le vol → l’ouvert La comparaison qui lance le poème introduit une équivalence entre les “gerfauts” et les “conquérants” que l’on peut entendre ainsi le “gerfaut” est un syncrétisme qui est résolu en ces termes les “conquérants” “ivres d’un rêve héroïque et brutal” sont une figure ambivalente positive dans la mesure où leur “rêve” est héroïque”, négative parce que ce rêve est “brutal”. Le “gerfaut” est admiré comme rapace et blâmé comme prédateur. Le parallélisme s’établit ainsi Gerfaut → puissance de l’envol ↓ prédateur cruel ↓ conquérant → héroïsme brutalité La configuration du “départ” ici particulièrement tonique est le signifiant du délaissement des valeurs d’univers et de l’adoption des valeurs d’absolu. Les “conquérants” renoncent à la gesticulation “fatigués de porter leurs misères hautaines” et deviennent des sujets de quête qui pourraient souscrire aux derniers vers du poème Le voyage de Baudelaire Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau ! En vertu de la place qu’il occupe dans le poème, le jaillissement du “gerfaut” confié à la préposition “hors de” ouvre l’extériorité ; le procès retenu, à savoir le puissant verbe “partir”, donne à l’inchoativité sa plus grande vigueur, puisque “partir” c’est, selon le dictionnaire, “se mettre en mouvement pour quitter un lieu”, ou encore “passer de l’immobilité à un mouvement rapide”. Les “gerfauts” et les “conquérants” partagent donc le même tempo, le même élan. Il y a une concordance tonique indéniable entre la violence de l’arrachement et le tempo de l’essor. L’espace du non ici se partage ainsi lieu virtualisé ↓ Palos de Moguer lieu actualisé ↓ Cipango → le lointain Une concessivité discrète sous-tend l’énoncé bien que proche, l’espace de la partance, Palos de Moguer», est quitté, dans l’exacte mesure où l’espace de la destination, Cipango», bien que lointain est visé. Le lointain est rapproché, tandis que le proche est éloigné. Nous produirons deux autres occurrences du “départ”. La première est empruntée au recueil des Illuminations de Rimbaud DÉPARTAssez vu. La vision s’est rencontrée à tous les eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et connu. Les arrêts de la vie. – O Rumeurs et Visions !Départ dans l’affection et le bruit neufs ! Notre seconde expression du départ est empruntée à la belle analyse par Claudel du tableau de Rembrandt La Ronde de Nuit On part ! Equipé de toutes sortes d’armes, coiffé comme au hasard de toutes sortes de chapeaux, tout le personnel hétéroclite de notre imagination s’est mis en marche à la conquête de ce qui n’existe pas encore, et dans le coin à gauche ce nain comique qui s’est chargé de la corne et de la pointe de toute l’entreprise est celui qui court le plus vite4.» Les valences L’hypothèse tensive distingue d’une part les valences intensives, d’autre part les valences extensives. Les valences intensives comprennent dans l’état actuel de la question le tempo et la tonicité, les valences extensives comprennent la temporalité et la spatialité. Formuler une signification revient à qualifier un procès ou un état sous les quatre sous-dimensions indiquées. Le tempo Sous le rapport de la vitesse la direction globale du sonnet est relativement aisée à déclarer puisque le sonnet est de part en part sous le signe de la décélération et, selon la convention que nous avons posée ailleurs, le texte va de l’atténuation de la vitesse à son amenuisement ; dans les limites du sonnet, la matrice complète se présente ainsi surcontraire tonique ↓ sous-contraire tonique ↓ sous-contraire atone ↓ surcontraire atone ↓ partaient allaient inclinaient regardaient précipitation vitesse lenteur immobilité atténuation amenuisement Les “conquérants” sont à leur corps défendant solidaires de la séquence de l’atténuation dans l’exacte mesure où les contemplants sont accordés à la dynamique de l’amenuisement. La tonicité Le traitement de la sous-dimension de la tonicité concerne ici l’imaginaire, c’est-à-dire la relation du sujet désirant à l’objet désiré. Pour les “conquérants”, l’objet désiré est modalisé comme “fabuleux”, assertion qui est motivée par le sixième vers Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines, L’or se présente comme porteur d’une charge mythique certaine. Si le faire des “conquérants” procède d’un investissement mythique, le faire des contemplants a lieu, lui, dans une sphère onirique. Les régimes subjectaux des “conquérants” et des contemplants sont en opposition l’un avec l’autre. L’état des “conquérants” est signifié par la locution “ivre de”, que le Petit Robert glose ainsi “Qui est transporté hors de soi sous l’effet de quelque émotion violente.” Cette tonalisation entre en contraste avec l’atonisation euphorique affectant les contemplants. La divergence entre les “conquérants” et les contemplants est stratifiée actants → conquérants ↓ contemplants ↓ objet → “fabuleux métal” ”mirage doré” procès → affrontement enchantement disposition du sujet → mobilisation abandon isotopie → mythologie onirisme Toutefois, il convient de souligner que les “conquérants” comme les contemplants visent le degré supérieur de la valence le “métal” est jugé “fabuleux” en résonance avec la visée de l’“enchantement”, puisque “enchanter”, c’est “remplir d’un vif plaisir, satisfaire au plus haut point.” Le schéma de la tonicité propre à ce sonnet s’établit ainsi les “conquérants” ↓ les contemplants ↓ tonalisation atonisation plus de plus plus de moins La substitution des contemplants aux “conquérants” permet de résoudre, d’amortir, de résorber la tonicité que les “conquérants”-gerfauts ont projetée dans le champ de présence. La temporalité La temporalité ne pose pas de problème particulier, puisque la rection de l’extensité par l’intensité s’étend à la rection de la temporalité par le tempo. Selon cette même rection, l’accélération abrège la durée, tandis que le ralentissement allonge cette même durée. Que se passe-t-il lorsque le tempo est nul ? Si les contemplants regardent monter les étoiles», que voient-ils ? L’ascension des étoiles échappant à la perception, ils “voient le temps”, le progrès même de la durée, de ce je ne sais quoi qui fait que le /bref/ finit par se retirer devant le /long/, hypothèse en concordance avec le point de vue qui veut que les grandeurs sémiotiques soient d’abord des mesures. Un fragment des Cahiers de Valéry pointe ce mystère Calme – Prêtre de KronosÔ Temps –Quoique rien ne se passe de sensibleQuelque chose – on ne sait immobile que l’on est au seind’un lieu immobile aux yeux et aux sensagit-il par là ?5» La spatialité Compte tenu de la structure cloisonnée de l’espace propre à ce sonnet, la sémiotique de l’espace comprend deux jeux de catégories simples i des déplacements qui sont selon le cas des rapprochements ou des éloignements ; ii des déplacements qui sont selon le cas des entrées ou des sorties. À partir de ce jeu de réduit de possibilités, il est possible de décrire raisonnablement le parcours des sujets et des objets dans le sonnet. Les “conquérants” s’éloignent de l’Espagne et se rapprochent de l’espace tropical ; les contemplants, tout en demeurant dans l’espace tropical, modifient l’orientation de cet espace la verticalité l’emporte sur l’horizontalité ; l’espace perçu prévaut sur l’espace onirique. Pour ce qui regarde les objets, l’or est destiné à sortir du monde souterrain ; les “étoiles” sortent du fond de l’océan et s’établissent en un ciel ignoré.» Du point de vue spatial, le texte opère la conjonction de l’informateur, les étoiles», et de l’observateur les contemplants. Quant à l’objet, l’or défini comme concentré, difficilement accessible et lié à la prédation, fait place aux étoiles» qui sont répandues, accessibles et solidaires de l’apaisement. Dans ces conditions, l’événement propre à ce texte peut être reconnu il apparaît que l’or, valeur d’absolu, se retire devant les imprévues étoiles nouvelles» porteuses, elles, d’une valeur d’univers. De l’accord au désaccord Une tension peut être formulée comme système ou comme procès. Si la recherche des valences intensives et extensives concerne le système, qu’en est-il du procès ? Le procès ayant pour visée spécifique le devenir des valences, cette orientation signifie que notre sonnet pointe la transformation des “conquérants“ en contemplants. Dans la perspective greimassienne, c’est le carré sémiotique qui est chargé de traiter cette transformation. Du point de vue tensif, cette transformation a pour assiette les sub-valences intensives et extensives retenues, mais ce n’est pas la négation qui dirige la transformation c’est la transformation qui dirige la négation. Ainsi, si nous envisageons la sub-valence – décisive – de tempo selon la perspective greimassienne, la négation de la vitesse aboutit à la lenteur, mais que recouvre exactement ici la négation ? Selon l’hypothèse tensive, le devenir procède à un ralentissement qui se présente comme une atténuation, puis comme un amenuisement. La négation devient la marque aspectuelle d’une progressivité, négative pour la vitesse, positive pour la lenteur. Les “conquérants” deviennent des contemplants si et seulement si la vitesse est freinée, la tonicité, consommée, la temporalité, allongée, et la spatialité, ouverte. Le procès traverse le système des sub-valences reconnues conquérants → ralentissement → contemplants atonisation allongement ouverture La transformation inverse des contemplants en “conquérants” peut être envisagée comme possibilité conquérants ← accélération ← contemplants tonalisation abrègement fermeture Les notions d’accord, par exemple l’accord du sujet et du verbe en français, et de concordance, par exemple la concordance des temps verbaux, appartiennent à la grammaire courante des discours. L’accord rend possible le désaccord, l’antagonisation. Un exemple emprunté à la pratique sportive éclaire cette dépendance. Un “bon” match de tennis pour l’observateur demande que les talents des deux adversaires soient voisins ; si l’inégalité est très forte, la partie est frappée de nullité ; virtualisée, la victoire “compte pour du beurre” ; les matchs de qualification sont chargés de trier les deux meilleurs joueurs du moment et d’éviter une inégalité fâcheuse pour l’intérêt du jeu. Le motif bien connu de l’identité et de la complémentarité des contraires se rappelle à nous, mais il nous semble plus juste d’admettre que les termes d’une alternance sont co-définis, reconnus co-valents, c’est-à-dire que leur contenu est tributaire des places remarquables qu’ils occupent dans l’espace tensif. Le conflit à lui seul ne rend pas compte des paradoxes du devenir les ressemblants se haïssent et s’affrontent, tandis que les dissemblants s’apprécient et s’entendent. Soit Pour finir Il semble raisonnable de penser qu’une structure bien faite compose l’accord et le désaccord. Nous prendrons comme exemple la réflexion sur la rime telle qu’elle a été conduite en France dans la seconde moitié du 19ème siècle. En effet, les poètes français ont accordé à la rime une précellence manifeste. Au titre de l’accord, les rimes devaient être riches, mais au titre du désaccord le poète devait éviter de faire rimer des lexèmes appartenant à la même famille grammaticale, comme par exemple deux participes présents en –ant6. Mais il y a plus les bonnes rimes devaient si possible ajuster des lexèmes antithétiques Votre rime sera riche et belle et elle sera variée impeccablement riche et variée ! C'est-à-dire que vous ferez rimer ensemble, autant qu'il se pourra, des mots très-semblables entre eux comme sons, et très-différents entre eux comme sens7. » médiocrité ↓ excellence ↓ expression → suffisance richesse contenu → proximité distance La reconnaissance de la rime comme modèle universel de la démarche esthétique a été proposée par Hopkins Dans son essai sur la Santé et la Dégradation dans l'Art, il [Hopkins] avait établi que toute comparaison implique les principes de dualisme, pluralité, répétition, parallélisme. À présent, dans un essai sur l'Origine du Beau, il démontre que toutes les formes de beauté dans la nature et dans l'art sont des versions différentes de la relation qui permet à des objets différents mais similaires de coexister. “On peut, dit-il, définir cette relation sous sa forme la plus générale en disant ... la ressemblance implique la dissemblance et inversement. En conséquence et métaphysiquement on peut appeler rime toute forme de Pour finir Dès lors qu’une grandeur est reconnue comme une catégorie pertinente se pose la question de son intégration dans le corpus théorique retenu. Selon les termes de l’hypothèse tensive, la dimension paradigmatique a pour fonctifs la tension entre l’implication et la concession, tandis que la dimension syntagmatique a pour fonctifs la tension entre programme et contre-programme. L’intégration de ces tensions prend la forme suivante la concession advient lorsque le contre-programme prévaut sur le programme ; la concession témoigne de l’existence d’un désaccord qu’elle surmonte, tandis que l’implication advient lorsque le programme l’emporte sur le contre-programme en vertu d’un accord sous-jacent. Soit Le tableau correspondant se présente ainsi syncrétisme ↓ résolution ↓ accord → implication programme >contre-programme désaccord → concession contre-programme > programme La portée de l’accord et du désaccord s’explique, nous semble-t-il, par leur référence à la dualité constitutive du mode de jonction, à savoir que l’implication prévisible et prédictive renvoie à la domination du programme sur le contre-programme, tandis que la concession événementielle et non prédictive renvoie, elle, à la domination du contre-programme sur le programme. Octobre 2012
comme un vol de gerfaut hors du charnier natal